Jeudi 30 décembre
Depuis plusieurs semaines me faisait de l’oeil une série documentaire sur Mohammed Ali. Elle s’est révélée assez addictive. Mais comme en ce moment je fonctionne par images, je garde pour moi les innombrables contradictions du bonhomme (ce qui ne veut à peu près rien dire) et le récit de sa fin ironico-tragique – disons : toute l’épaisseur – pour ne montrer que ceci. Parce que découvrir ce moment du combat légendaire entre Ali et Terell fut simplement extraordinaire. Et dans toute cette affaire je me souviendrai autant de mon saisissement devant l’écran que du combat lui-même.
Comment ne pas vouloir qu’une telle agilité, c’est à dire une telle présence au monde, soit éternelle ?