146 – patriarcat

Vendredi 4 février

Il va m’être difficile de continuer la lecture du dernier essai d’E. Todd désormais que j’ai vu la très belle et très cruelle Vie d’Euridice Gusmao et sur laquelle j’essaierai de revenir plus longuement. En deux heures, le patriarcat y est mis au jour de façon absolument éclatante. Contrairement à ce que croit Todd (et c’est ce qui fait de son postulat de départ une erreur majeure), celui-ci n’est pas la négation de la solidarité homme/femme, mais plus simplement la détermination systématique du destin des femmes par les hommes. On le voit très bien dans le couple que forment Euridice et Antenor : domination masculine et entraide au quotidien ne sont en rien incompatibles : il faut bien vivre.

Mais encore faudrait-il définir ce qu’on entend par « solidarité », ce que Todd dans les 90 premières pages de son livre ne fait jamais. Homme et chien – homme et cheval ! – aussi sont solidaires.

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