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Mardi 15 mars

Le dernier été en ville est un excellent roman. On a là une œuvre un peu dandy, avec l’agacement que peut susciter son ton – du genre : « Aimons le superflu puisque rien n’a de sens ! » -, mais aussi l’admiration et la joie que provoque son extrême élégance. Le narrateur, aussi sympathique que désespéré, est le seul personnage du livre incapable de feindre. Il aurait pu être joué par Mastroianni (jeune).

Pas grand-chose à signaler du point de vue de la structure narrative : c’est le récit, finalement assez classique, d’une errance, rendue plus rude et plus inéluctable encore par un amour impossible.

Mais je suis trop abstraite. À venir – pas tout de suite -, quelques formules particulièrement belles et intelligentes parmi la somme des phrases soulignées au fil de ma lecture.

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