Samedi 23 août 2025
323 – La Singla
Samedi 28 juin 2025
D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours tapé des pieds. Je pourrais dire : d’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été sourde. Je n’ai jamais rien entendu. Mais comme tous les sourds je sentais parfaitement les bruits qui m’entouraient. Les vibrations me tombaient dessus, derrière la nuque et dans les tempes. D’un coup sec je les capturais et les renvoyais au sol. Peau contre terre d’abord. Pendant toute mon enfance. Puis avec des talons.
322 – cui
Vendredi 4 avril 2025
D’ailleurs je mange les oeufs
de colombes.
321 – coming soon
320 – personne
Mercredi 18 septembre
Parfois, le simple est le vrai est le beau. Je suis la respiration. Je suis la marche. Il n’y a personnne qui marche.

319 – comme
Jeudi 22 août
Il faut lutter,
comme il faut lutter pour ne pas faire du confort, de l’apparence, de la propreté
tes priorités. Comme il faut lutter contre la tentation de leur donner toute la place. On pourrait s’y perdre. On y mettrait toute une vie.
Il faut lutter,
tellement lutter,
Il faut lutter pour rester seul avec toi-même, concentré, attentif à ce qui se passe, là,
au fond des tripes, se passe au confin des sens.
Comme il faut lutter pour refuser l’ordre du monde
L’ordre
du
monde.
Comme il faut lutter pour te remettre encore et toujours
à la tâche.
318 – tombeau
vendredi 26 juillet
Dans Le Tombeau de Graciano le récit long, minutieux, si précis qu’il en devient presque comique du délaçage de cordes, de harnais et autres pièces de cuir, et dont l’interminable lecture m’a procuré un plaisir total, aussi sincère que spontané, peut-être devrais-je même dire enfantin, que je ne m’explique pas bien – la découverte de ces lignes était pour moi comme un soulagement, mais un soulagement de quoi ?
Je l’associe à ces oeuvres de Kate MccGwire – depuis quelques jours, leur vision datant pourtant de plusieurs années m’apparaît en permanence dans mes moments de solitude.
Nul doute que l’addition (texte + objets) m’accompagnera dans la description que je veux absolument faire des ronces de mon jardin, érigées ces deux dernières années en murs démesurés, proprement monstrueux, et que j’aurai passé mon été à abattre.
317 – vacances
vendredi 5 juillet 2024
lestées

316 – mal
Jeudi 9 mai 2024
Un billet pour célébrer le mal qui n’existe.
315 – placetobe
Vendredi 3 novembre
Pour reprendre la rédaction de Trois cafés que j’avais délaissée ces derniers mois, mais aussi et plus simplement pour retrouver le goût de l’écriture et le plaisir de sa pratique, je me suis inscrite à un atelier d’écriture. Il débute en ce mois de novembre 2023 et durera un an.

Je transcrirai dans une nouvelle page du blog les textes que je travaillerai d’une séance à l’autre, ainsi que les divers enseignements que m’apporteront les cours et les conférences régulièrement proposés par cette école.
Pour suivre le journal de l’atelier, voici le lien à suivre.
Bonne lecture !